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Politique et médias sociaux: la violence ne passera pas par moi


Au Niger, et un peu partout dans le monde, les médias sont vus comme une solution de conquête du pouvoir politique, mais aussi un mécanisme incontournable pour s’y maintenir. À quelques jours de la validation par le Conseil constitutionnel des résultats de la présidentielle (jugée inconstitutionnelle par l’opposition), nous assistons à de fausses déclarations, images et vidéos sorties de leur contexte sur les réseaux sociaux et sur WhatsApp, ce qui nous a valu une coupure du réseau internet par les compagnies de téléphonie Niger Telecom, Zamani Telecom, Moov Africa Niger et Airtel Niger.

 

La population est encore sur le qui-vive et les informations qui circulent amplifient les rivalités politiques : chacun accuse la partie adverse de ne point arranger les choses et d'anciennes images de rassemblements ont aussi été ressorties en les faisant passer pour des manifestations actuelles.

 

Quoi qu’il en soit, plus l’intox est grande et plus elle est partagée : la sensibilisation citoyenne est en train de se perdre au profit d’un tsunami médiatique. Il suffit qu’une marche se profile à l’horizon et que l’information soit relayée pour que le jour j, Niamey, notre belle capitale, se transforme en ville morte. Les gens ont peur et beaucoup préfèrent se terrer entre les quatre murs de leurs maisons plutôt que de sortir et de subir.

 

Pourquoi ? Parce qu’il a été dit sur les réseaux sociaux que des actes de vandalisme seront à l’ordre du jour. Nous n’avons absolument pas besoin que la haine et la violence s’installent dans un pays avec une population majoritairement jeune. Et où se trouvent ces jeunes qui véhiculent ces messages?? Sur les réseaux sociaux.

 

Cette paix que nous avons longtemps sauvegardée au Niger est en train de couler par tirs de gaz lacrymogène et des heurts. Ces infrastructures qu’on appelle à vandaliser ou encore ces routes détruites n’appartiennent ni au Président de la République, encore moins à ses ministres mais à nous, nous les jeunes dont la situation est à l’image de celle du pays avec un niveau d’instruction assez faible, une situation socioprofessionnelle instable et des conditions de vie parfois précaires.

 

Ne pas être de même bord politique ne doit pas faire de nous des ennemis encore moins nous mener à détruire notre propre pays, nos propres terres : sachons mener les bons combats.

 

À bon entendeur….

                                        

 

 

                                                   

 

 

 

 

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