Waymo, mon Quotidien.

Mon Regard et ma Voix pour mes Soeurs Nigériennes du Pays et d'ailleurs

Maîtresse d'un homme marié à la sauce nigérienne.


Depuis quelques semaines, nous assistons au Niger sur la chaîne A+ à la diffusion de la série sénégalaise intitulée « Maîtresse d’un homme mariée ». Entre tradition et modernité, la série retrace la vie de cinq jeunes dames évoluant quotidiennement entre tracas conjugaux, infidélités, violences physiques et psychologiques mais aussi un besoin d’autonomisation de la femme.

Les débats vont bon train sur les réseaux sociaux entre le camp de Lalla jugée comme le modèle parfait de la femme africaine par les femmes mariées et le camp de Marème, le camp des tchiza par excellence !!! S’ensuit des débats houleux entre qui est déjà pris et qui est encore sur le marché. 
Pendant que les premières diabolisent celles de dehors, celles-ci rappellent à nos très chères dames ayant une très grande estime d’elles-mêmes que cette série va leur ouvrir les yeux… Comment ??
Il en ressort que l’homme est de nature imprévisible et que seule la prière peut les sauver des bras des tchiza lol. « Chacune a ses atouts, à toi de voir comment les jouer pour garder ton homme au risque de te le faire piquer », disent-elles. N’oublions pas cette fameuse et belle phrase qui dit « comme tu fais, on te fera »… Et donc mes chères Marème, le jour où vous souhaiteriez devenir des Lalla, il y’aura des Marème 2.0 qui essayeront aussi de vous déstabiliser.

Nous naviguons ainsi dans une série qui ne correspond de loin au mode de vie que nous avons ici chez nous et donc divise. Et même si beaucoup critiquent cette série, elle révèle les secrets d’un linge familial pas toujours blanc. 

Et j’entends certaines de mes Waymo qui disent : « Ces hommes-là mêmes qui critiquent cette série sur Facebook, WhatsApp et Twitter à Niamey sont les premiers coureurs de jupons et font pire que ce que Cheick inflige à Lalla, on les connait !!! ». Quelle audace lol. 

Le but n’est pas de dénoncer mais de faire prendre conscience que ce qui se vit dans cette série au Sénégal ne touche pas que ce pays, le reflet du miroir se vît aussi chez nous au-delà de l’aspect religieux, social ou culturel. 

Nous côtoyons des Djalika, des Racky et des Dior chaque jour. Seulement nous ne connaissons pas leur histoire. Et pour ces personnes qui continuent de diaboliser cette chronique télévisée, je dirai : ne bernez plus, ne forniquez plus, ne frappez plus vos femmes, vous verrez que nos téléfilms n’auront plus droit d’exister. 

À bon entendeur…. 

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