Nous assistons de plus en plus à une nouvelle tendance dans notre société : certaines jeunes filles à la recherche des « papas » pour satisfaire leurs besoins économiques. La pratique est devenue plus que courante dans notre capitale et alentour. Habits de classe, tenues un peu trop expressives, mèches brésiliennes sur la tête, sac à main et portable dernier cri, nous les voyons défiler à l’heure où le crépuscule se pointe pour rejoindre le fameux patriarche en quête du chèque sexuel.
Pour la plupart, elles sont élèves ou étudiantes, à la recherche d’une vie facile. Plaisir charnel pour l’un et financier pour l’autre, chacun y trouve son compte : « J’ai rencontré mon billeteur sur Facebook (je ne vous dirai pas son nom lol) nous raconte Rakia ; il est cadre dans une grande banque de la place. J’ai 21ans et lui la cinquantaine. Il me finance mes sorties et mes voyages, il prend soin de moi et en retour je lui fais ce qu’il veut ; sa femme ne se doute de rien parce qu’on se voit vers 18h00 à sa descente du boulot et maximum 20h monsieur court à la maison. C’est donnant-donnant et mon petit ami aussi ne se doute de rien. Pour lui, tout ce que j’ai comme portables high class et argents vient de mes parents. Je l’aime mais il ne satisfait pas mes besoins financiers alors je fais des à-côtés. Et lui aussi en profite car je lui donne de l’argent et paie parfois nos sorties !!!
Les médias sociaux ont ainsi favorisé la légèreté des mœurs, poussant certains hommes à aborder en inbox des filles ayant l’âge de leurs enfants ; aussi il y à celles toujours en chasse de profils d’hommes qu’elles jugent assez nantis et les dragues sans aucune retenue, faisant fi de leur âge ou de leur statut matrimonial. Oubliant l’existence des MST, les grossesses indésirables ou pires le SIDA, certaines vont jusqu’à envoyer des photos ou des vidéos de nu via Messenger, WhatsApp pour entretenir la flamme financière. Ces chers vieux papas ne restent pas en marge et dilapident jusqu’à leur dernier sous pour la petite dulcinée alors qu’ils n’ont même pas encore soldé les frais de scolarité de leurs enfants ou la popote du mois ; et quand madame demande où va tout le salaire du mois, bonjour les explications abracadabrantes ou les disputes pour fuir les réponses à fournir.
Certaines expliquent leurs actes par la pauvreté, les difficultés économiques du pays etc. Mais je suis désolée, il n’en est rien. Combien aujourd’hui sont démunies mais se respectent ? Ce n’est que pur matérialisme.Envier le bien de sa camarade peut conduire à de multiples déboires. Une femme qui ne sait pas se limiter à ce qu’elle possède sera toujours dépendante d’hommes qui se serviront d’elles pour ensuite passer à la suivante une fois satisfait. !
Entre le comportement de ces jeunes filles et l’irresponsabilité de ces hommes, il y a de quoi se gratter farouchement la tête. Il n’en reste pas moins que ce phénomène de mode ne peut s’arrêter tant qu’il y aura des gagnants, aussi bien du côté des hommes jouissant de leur argent pour appâter ces filles, que du côté des jeunes femmes un peu trop gourmandes...
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