À quelques heures de la fête de Ramadan, les préparatifs sont à leur summum dans notre belle capitale nigérienne. Malgré les difficultés socio politico sécuritaires que traverse notre cher pays, les populations sont en train d’organiser cette dernière dans une sérénité absolue.
Au niveau du grand ou du petit marché, dans les salons de coiffure, chez les tailleurs ou encore à la foire annuelle du Palais du 29 Juillet, c'est la grande affluence malgré cette lourde chaleur. Tissus, chaussures, accessoires, condiments, etc. … Rien ne doit être mis de côté !!! Hommes, femmes et enfants sortent nombreux pour s’occuper des différentes tenues de la maisonnée, s’offrir des nouveaux ustensiles de cuisine ou encore les dernières décorations à la mode : difficile de se frayer un chemin.
Synonyme aussi de grosses dépenses, l’administration publique se plaint, toujours dans l’attente d’un modeste salaire qui s’il ne tombe pas obligera des pères de famille à s’endetter. Ramadan, ça passe aussi par la nourriture : mais nous remarquons une hausse incroyable des prix des denrées de première nécessité, à se demander comment fera la classe populaire. Les vendeuses disent être obligées de céder par exemple la tomate qui était à 500F cfa à 4000 F cfa, ou encore les sachets de poivrons de 200 F cfa à 1000 F cfa : « nous prenons dans la cherté et vendons aussi dans la cherté ».
Chacun a sa part de responsabilité dans cette situation, y compris l’Etat et les commerçants eux-mêmes. L’Etat doit prendre certaines mesures pour la baisse des prix de certaines marchandises en réduisant les frais douaniers et les commerçants non plus ne doivent sur-facturer le prix de leur marchandise ; nous sommes dans un pays pauvre et nous devons également fêter dans la plus grande simplicité. Mais bon, dans quelques heures, tous ces tracas seront oublier, faisant place à une ambiance chaleureuse de fête à la nigérienne.
Sur ce, je file me faire belle ha ha . Bonne fête de l'Aid :), meilleurs voeux et mes excuses sincères .
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