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Mon Regard et ma Voix pour mes Soeurs Nigériennes du Pays et d'ailleurs

Dégradation des mœurs au Niger: faut-il accuser les réseaux sociaux ?


Depuis un certain temps, nous assistons à des fuites de vidéos de jeunes filles qui s’adonnent à des activités qui sont à la limite des sextapes. Vidéos de filles et garçons qui couchent ensemble par-là, vidéos d’adolescentes qui se proclament professionnelles du sexe par ci, des élèves en hijab qui s’adonnent à des danses érotiques ou encore tout récemment les élèves du CES Yantala filles comme garçons qui exécutent eux aussi des danses qu’on qualifiera d’érotiques. Que se passe-t-il ? Sommes-nous en train d’assister impuissamment à la chute de cette bonne éducation que nos parents nous ont léguée ? Est-ce la faute des réseaux sociaux ? Qui est responsable de cette situation ?


Aujourd’hui, presque tout le monde a un téléphone portable, vieillards comme jeunes. Si les réseaux sociaux ont rendu notre quotidien plus agréable et nous ont rapproché des personnes situées à des milliers de kilomètres de nous, ils ont aussi créé les conditions pour partager du contenu le plus simplement possible. C’est le cas des vidéos, photos et aussi des vocal. Assise dans ma chambre je peux facilement envoyer une vidéo à une personne ou un groupe de personnes. C’est cette voie que d’aucuns ont choisi pour partager des vidéos ou photos malsaines. C’est cette voie que d’aucuns on choisit pour devenir tristement célèbres. Vous me direz que ce n’est pas eux qui partagent le plus souvent ces contenus. Moi je vous dirai qu’ils étaient au courant pour leur plus part lorsque ces contenus étaient enregistrés.

Toutefois, en regardant de plus près, les majeures parties de ces jeunes filles et garçons acteurs dans ces vidéos sont des adolescents. Ce qui en dit long sur leurs comportements. A cet âge, on est insouciant, on est prêt à tout pour se faire voir et malheureusement souvent on n’hésite pas à utiliser ce qui nous tombe sous la main pour parvenir à nos fins. Il ne faut pas se leurrer, à leur âge on a tous quelque peu déconné. Nous avons juste eu de la chance que l’avènement du smartphone et de l’internet fussent encore moindre, autrement beaucoup de nos actes allaient aussi fuiter.

 Si nous avons cette chance, la génération actuelle ne l’a malencontreusement pas eu. Combien de jeunes filles ont vu leurs vies brisées à cause de ces vidéos ? Combien de ces jeunes filles ne peuvent plus s’exprimer comme toutes les autres à cause de ses photos qui ont fait le tour du monde ? Combien de jeunes filles ont dû changer d’école, changé de ville pour fuir les conséquences d’une fuite de vidéo ou photo sur elles. Elles sont nombreuses. 

La solution à tout cela, c’est le retour aux fondamentaux, l’éducation à la base.

On peut se permettre d’accuser l’évolution. Mais c’est très facile tout ça. Au lieu de s’arrêter pour nous remettre en cause, remettre en cause l’éducation qui est inculquée aujourd’hui, non, on prend le raccourci en disant que les réseaux sociaux ont perverti nos mœurs. L’éducation n’est pas quelque chose d’immuable, elle doit évoluer en fonction des temps et des situations. L’éducation donnée dans les années 90 et celle du 21ème siècle ne peuvent être identique. Les parents doivent prendre cela en compte. 

Aussi, l’école ne peut pas donner une éducation à votre enfant, l’école affine l’éducation que votre enfant a reçue à la maison. Ne dites pas que vous n’avez pas le temps d’échanger avec votre enfant; si vous le faite, vous donnez l’occasion à la rue d’éduquer vos enfants. On connaît tous les résultats d’une éducation de la rue. Si vous avez pris le temps de concevoir cet enfant, prenez aussi un temps pour parler avec lui, expliquer ce qui est bien et ce qui ne l’est pas. Les choses auxquelles ils peuvent être confrontés et comment doit-il réagir face à ces situations. Si vous ne faites pas cela, tous les efforts pour le mettre dans une bonne école, pour lui offrir de bons habits, bref une vie de princesse ou de prince seront vains.

Alors, il est temps d’agir et d’émettre un encadrement sur notre jeune génération sur le chemin de la perdition…

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